Randonnée, agritourisme et astronomie : découvrez la Fuerteventura rurale

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S’il est indispensable de visiter les plages paradisiaques de Fuerteventura pour quiconque séjourne sur l’archipel canarien, cette île de plus de 1 660 km² jouit également d’espaces naturels surprenants, d’un ciel dégagé et d’une extraordinaire richesse culturelle et gastronomique.

 

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Islote de Lobos LGTBI
Islote de Lobos LGTBI
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Elle se distingue également par sa nature aride, avec une terre qui reflète les conditions météorologiques et qui, au fil des années, a laissé place à des plaines, des steppes et d’imposants parcs et monuments naturels, comme l’Islote de Lobos ou la Caldera de Gairía.

Dans le parc naturel de Jandía, les eaux turquoise viennent baigner la terre et des structures géologiques stupéfiantes, tandis que dans celui de Betancuria, ravins et collines accueillent des plantes rupicoles.

Parmi ses autres merveilles figurent des monuments naturels comme le mont Tindaya, visible depuis n’importe quel endroit de l’île, les reliefs escarpés de Montaña Cardón ou encore la puissance des volcans dans le paysage protégé de Malpaís Grande.

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Si vous préférez être au cœur de l’essence, de la culture et de la nature de Fuerteventura, l’île dispose de dizaines de sentiers de randonnée magnifiques pour profiter du paysage, précisément 255 kilomètres de routes balisées et protégées par la Red Insular de Senderos (réseau insulaire des sentiers de randonnée). Vous pourrez également envisager de loger dans des maisons rurales qui offrent un grand nombre d’activités, telles que pêcher, s’occuper d’ânes indigènes, de poules et d'oies, et récolter les fruits d’arbres fruitiers.

Fuerteventura possède en outre des sites exceptionnels pour les passionnés d’ornithologie, comme la réserve ornithologique d’El Jarde, où vous pourrez observer quelques-unes des espèces les plus emblématiques de l’île, telles que l’outarde houbara, le courvite isabelle, le burhinidé ou le ganga unibande.
L’île doit également sa richesse à son huile d'olive. Bien qu’au XVe siècle des écrits fassent déjà mention de son importance à Fuerteventura, il faudra attendre le XVIe pour voir apparaître différents moulins à huile, qui continuent aujourd’hui de peupler les champs locaux.
À l’heure actuelle, l’île compte 23 moulins déclarés Biens d’intérêt culturel, et diverses sociétés proposent de découvrir la culture des oliviers et leur entretien, de cueillir des olives entre août et fin octobre et, bien sûr, de déguster les huiles.

 

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Une fois la nuit tombée, les voyageurs auront la chance d’admirer l’un des cieux les plus dégagés d’Espagne. L’inestimable valeur des paradis célestes de Fuerteventura est préservée grâce à trois facteurs : une pollution lumineuse mineure grâce à la faible densité de population pour une aussi grande superficie, une situation géographique privilégiée et un climat subtropical régulé par l’océan et les alizés.

Sirius et Canopus brillent dans le firmament de Fuerteventura, en particulier les premiers mois de l’année, et peuvent être observées depuis le principal point de référence astronomique de l’île : l’observatoire de Tefía.

D’autres points de vue comme celui de Sicasumbre valent le détour pour leur panorama imprenable sur le ciel et les paysages qui conduisent jusqu’à eux, tandis qu’au mirador de Morro Velosa, les volcans, les montagnes et certaines communes se mêlent à un ciel ponctué d’étoiles, de galaxies et de planètes.

 

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Si la plus vieille île des Canaries est bien connue pour quelque chose, c’est pour sa capacité à préserver la tradition de sa culture, comme le prouvent des initiatives comme l’écomusée de La Alcogida, à Tefía, un musée vivant composé de sept maisons réhabilitées pour plonger dans le quotidien des paysans et des artisans.

À 19 km au sud se trouve Betancuria, une ville entourée de montagnes qui assuraient autrefois sa défense et qui lui valent d’être considérée par beaucoup comme la plus belle commune de l’île. Ses rues pittoresques recèlent de magnifiques églises, un musée et des belvédères privilégiés.

Enfin, pour les amateurs de bonne cuisine, l’île offre des plats comme le sancocho, un ragoût qui se déguste traditionnellement pendant la Semaine sainte et qui a de quoi rivaliser avec les fricassées de poisson et de gofio, de moules et autres.

Les chèvres locales sont les stars de plats du quotidien, tandis que le gofio, qu’il soit traditionnel ou escaldado, est l’héritage des aborigènes de Fuerteventura. Sans oublier les papas arrugadas, des pommes de terre accompagnées de sauce mojo verde ou picón, après avoir dégusté un fromage typique de l’île.